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À partir du mois prochain, il pourrait être difficile de se procurer de la bière au Venezuela. En effet, le pays est très dépendant de l’importation des matières premières de ce précieux breuvage.
Le Venezuela a un souci de devises
Les brasseries du Venezuela dépendent exclusivement de l’importation d’orge et de malt pour brasser leurs bières, comme la Zulia. Seulement voilà : pour lutter contre l’inflation, le gouvernement vénézuélien oblige maintenant les entreprises qui font des affaires internationales à payer en dollars américains au lieu du bolivar national.
Le seul problème, c’est que le prix du baril de pétrole ayant baissé, les dollars américains se font rares dans le pays. Les entreprises travaillant à l’international doivent donc acheter des dollars en vue de faire des affaires, que ce soit en importation ou exportation.
Les matières premières manquent
Des produits de base tels que le poulet, le bœuf, ou le papier toilette viennent à manquer. Dès le mois prochains, c’est la bière qui pourrait rejoindre cette liste. En effet, les brasseurs ont déjà du mal à joindre les deux bouts. L’industrie de la bière vénézuélienne doit déjà 200 millions de dollars américains à des fournisseurs étrangers.
Si rien ne change, 80% du stock de bière du Venezuela aura été consommé d’ici au 3 aout, et sans alternative, les brasseries devront mettre la clé sous la porte. Il est dommage et difficilement compréhensible que le secteur n’ait pas davantage travaillé localement.
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